La théorie polyvagale et la décision

En comprenant comment notre système nerveux influence nos choix, on gagne un précieux pouvoir : celui de reconnaître nos états internes.

Prendre des décisions, c’est un peu comme sauter dans le vide : excitant mais parfois un brin flippant, non ? Qu’il s’agisse de signer un contrat, de choisir une nouvelle stratégie de vente ou simplement de dire « oui » ou « non » à une opportunité, on a tous connu ces moments de doute. Et si je vous disais que la confiance en soi quand on décide, ça se travaille, et pas seulement dans la tête ?

Bienvenue dans le monde fascinant de la théorie polyvagale ! Ce concept, développé par le Dr Stephen Porges, nous aide à comprendre comment notre système nerveux influence nos choix. imaginez : nos états internes (stressé, calme, ultra-motivé) dictent nos décisions. La bonne nouvelle ? En comprenant ces mécanismes, il est possible de reprendre les rênes et faire des choix en toute confiance.

Alors, prêt à découvrir comment devenir maître de vos décisions ? Allez, on plonge !

La théorie polyvagale : Qu’est-ce que c’est ?

La théorie polyvagale, ça sonne un peu technique, mais rassurez-vous, c’est plus simple et passionnant qu’il n’y paraît ! Révélée par le Dr Stephen Porges, cette théorie explore comment notre système nerveux autonome influence notre façon de réagir face aux situations — et, spoiler alert, ça affecte aussi notre manière de prendre des décisions !

Notre système nerveux autonome, c’est un peu notre tableau de bord interne, celui qui régule nos états émotionnels sans même qu’on s’en rende compte. Il est divisé en trois branches principales, chacune jouant un rôle clé dans la façon dont on se sent et dont on agit :

Un homme présente quelque chose en souriant à d'autres personnes

Le mode sécurité : le système parasympathique ventral

C’est notre état préféré, celui où on se sent détendu, en sécurité, et prêt à affronter le monde avec le sourire. Quand ce système est activé, on est calme, ouvert à la réflexion et capable de prendre des décisions en toute confiance.
C’est le mode « Je suis bien dans mes baskets et prêt à tout déchirer » !

Le mode mobilisation : le système sympathique

Là, on passe en mode « action ! ». C’est l’état dans lequel on se retrouve quand on a besoin d’un petit coup de boost, comme avant une grosse présentation ou quand il faut réagir rapidement. Le système sympathique nous met dans les starting-blocks : on est alerte, motivé, mais parfois aussi un peu stressé. C’est bien pour l’énergie, mais attention à ne pas s’emballer !

Un homme se positionne comme bouclier devant deux autres personnes comme pour les protéger
Un homme se tient la tête, au-dessus de lui se trouvent deux nuages menancants

Le mode protection : le système parasympathique dorsal

Ce dernier mode, c’est le signal d’alarme, le « planque-toi, danger vital en vue ! ». C’est ce qu’on ressent quand on se sent menacé, submergé ou quand on a envie de se retirer du monde. C’est un état de repli, de blocage, où la prise de décision devient compliquée parce qu’on est en mode survie. Dans ce mode, on a tendance à éviter plutôt qu’à agir.

Ces trois états, on les traverse tous les jours, souvent sans même nous en rendre compte. Et ils influencent directement nos choix ! Par exemple, essayer de prendre une décision importante en mode « protection », c’est comme essayer de pédaler avec le frein à main : pas étonnant que ça ne mène nulle part.

Reconnaître ses états nerveux pour mieux décider

Reconnaître son état nerveux, c’est comme lire la météo intérieure : cela permet de savoir si c’est le moment idéal pour prendre une décision ou s’il vaut mieux attendre un ciel plus dégagé. Avec un peu de pratique, il devient possible d’identifier dans quel mode on se trouve et, surtout, de réguler ces états pour décider avec plus de clarté.

Comment identifier son état nerveux ?

  1. Les Signaux du Corps : Le corps est un excellent indicateur de l’état nerveux. En mode sécurité, on se sent détendu, avec une respiration calme et des épaules relâchées. En mode mobilisation, le cœur bat plus vite, une légère tension ou agitation se fait sentir. En mode protection, on se sent lourd, fatigué, avec une énergie qui semble disparaître.
  2. Les Pensées et Émotions : Les pensées reflètent directement l’état nerveux. En sécurité, elles sont optimistes, confiantes, ouvertes aux défis. En mobilisation, on est dans l’action, parfois un peu dispersé. En protection, les pensées deviennent négatives, remplies de doutes et d’envies d’abandonner.
  3. Les Comportements : Observer ses actions est révélateur. En mode sécurité, on prend le temps de réfléchir, d’écouter et de poser des questions. En mobilisation, on agit rapidement, mais parfois sans trop réfléchir. En protection, on procrastine, évite ou fuit les situations.

Techniques pour réguler son système nerveux

La clé pour passer d’un état de blocage à un état de clarté réside dans la régulation du système nerveux. Voici quelques techniques simples mais efficaces :

  • Respiration profonde : Inspirer lentement sur 4 temps, bloquer 4 temps, expirer sur 6 temps. Cette respiration calme le système sympathique et ramène doucement vers un état de sécurité.
  • Ancrage dans le moment présent : Regarder autour de soi, écouter les bruits, ressentir le sol sous ses pieds. Cet exercice reconnecte à l’instant présent et réduit l’anxiété liée à la prise de décision.
  • Auto-apaisement par le toucher : Poser une main sur le cœur ou le ventre envoie un signal rassurant au système nerveux, aidant à revenir en mode sécurité.
  • S’entourer de soutien : Parler à une personne de confiance et partager son ressenti aide à sortir du mode protection. La connexion humaine est un excellent antidote aux états de repli.

Ces ajustements, pratiqués régulièrement, peuvent transformer la façon de décider. L’objectif n’est pas de rester constamment en mode sécurité, mais de savoir y revenir quand c’est nécessaire pour prendre des décisions alignées et sereines.

Une femme détendue devant l'immensité de l'océan au coucher du soleil

La prise de décision, souvent teintée de doutes et d’hésitations, peut devenir un processus plus serein et confiant grâce à la théorie polyvagale. En comprenant comment notre système nerveux influence nos choix, on gagne un précieux pouvoir : celui de reconnaître nos états internes et d’agir en conséquence.

Que ce soit en apaisant le stress par la respiration, en s’ancrant dans l’instant ou en cherchant du soutien, chaque petit geste compte pour nous ramener en mode sécurité, l’état idéal pour prendre des décisions alignées avec nos objectifs.

En intégrant ces techniques au quotidien, la théorie polyvagale devient une boussole intérieure qui guide vers des choix plus conscients et sereins. Alors, la prochaine fois qu’une décision vous semble insurmontable, rappelez-vous : le pouvoir de décider en toute confiance est déjà en vous. Je vous donne avec plaisir toutes les clés pour devenir maître de vos états émotionnels, avec à ma formation « La Confiance, une affaire d’états« .

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Emmanuelle Ossola Créatrice de lien(s)
Techniques de vente Formation professionnelle Coaching en entreprise Mentorat
Education: École Professionnelle Commerciale de Lausanne, Université Ouvrière de Genève, L'Académie Zéro Limite, Ludovic Leroux - Pleine Confiance

De libraire à formatrice et maintenant auteur, j'ai transformé chaque défi en tremplin. Aujourd'hui, j'accompagne les talents en Suisse romande, propulsant vendeurs et professionnels vers leur meilleure version d'eux-mêmes.

Mes formations allient méthode et créativité pour des résultats concrets. Ensemble, osons repousser vos limites et libérer votre plein potentiel.